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Il s'agit cette fois de payer de sa personne
puisqu'il faut descendre une pente raide ou l'escalader en tenant son
cheval en main, à distance suffisante derrière soi pour progresser en
sécurité.
Hélas, comme la
bête dispose d'un généreux total de 4 membres actionnés par des
muscles tout aussi généreux, elle est parfois tentée de grimper
beaucoup plus vite que son malheureux bipède, sur lequel elle ne peut
pas toujours s'empêcher de s'essuyer les pieds en passant. Idem dans
les descentes, où son poids qui l'entraîne peut réduire
en bouillie quelques-uns de vos bas-morceaux.
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Autant dire qu'il vaut mieux avoir mis au point
par avance un contrat de distance avec elle... Il est en effet très
difficile de progresser en équilibre dans une pente raide, tout en
repoussant des gestes ou de la main les 500 kg d'un cheval si pressé
d'arriver.
Quelques erreurs à éviter :
- tenir son cheval très court, pour essayer de
le maintenir en arrière en tendant le bras derrière soi. Il faut au
contraire déboucler une rêne, pour l'envoyer très loin derrière soi,
et lui rappeler de respecter ses distances par gestes, éventuellement
en agitant sa cravache.
- Se dépêcher en espérant rester devant :
voyant son cavalier courir, le cheval aurait du mal à s'empêcher de
trotter, et là, il dépasserait, à coup sûr. Mieux vaut s'engager
très lentement, en donnant de nettes indications gestuelles pour
modérer sa prise d'élan.
A savoir en cas d'urgence : on peut ralentir le
cheval bien avant qu'il n'arrive trop près, en se servant de son
réflexe d'opposition. Il suffit d'agiter un peu la longe, ce qui
lui crispera l'encolure et le fera ralentir. Attention, c'est une
intervention punitive, qui gêne l'effort du cheval, et que le jury peut
décider de pénaliser. Rien ne remplace un sérieux entraînement à la
maison.
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