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Maîtrise des allures |
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Le théâtre de cette épreuve est un étroit
couloir de 150 mètres de long et 1m50 de large, équipé à chaque
extrémité de cellules permettant le chronométrage.
Chacun à leur tour, la gorge sèche, les concurrents se lancent au galop sur la distance : s'il parviennent à rassembler l'allure aux alentours de 16 km/h ou moins (barème national), ils mériteront la note maximale de 30/30. Encore faut-il rester dans le couloir, sans toucher la ligne, et surtout sans repasser au trot, sous peine d'obtenir la note 0... Des juges y veillent, placés tout au long du parcours. |
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Le retour s'effectue au pas le plus rapide
possible (note 30 pour une vitesse de 8km/h). L'avantage, dans ce sens,
c'est que le cheval (déjà bien échauffé par le galop) se
montre très motivé à la perspective de retrouver ses petits
camarades, qui se préparent ou attendent leur tour non loin de la ligne
de départ. Donc il avance bien, au point parfois de trotter, ce qui ne
fait pas l'affaire de son cavalier.
Celui-ci met alors la main sur le frein, dans le but d'éviter la faute. Le problème, c'est que les rênes ajustées ou semi-ajustées ont tendance à bloquer le jeu du balancier : soit le cheval n'avance plus, soit il se met à trottiner... |
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| Pour assurer une vitesse optimale, tout en gommant le risque de faute, le cavalier doit avoir passé un contrat avec sa monture : en échange de sa liberté de balancier (rênes en guirlandes, voir photo), elle doit veiller d'elle-même à conserver le pas... Un travail qui se prépare évidemment à l'entraînement, et qui suppose que le cavalier ne confonde pas son cheval avec une mécanique sans cervelle (erreur encore commise par quelques esprits rétrogrades)... Moyennant quoi, ça marche ! | |||
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Voir à ce sujet les articles : Améliorer le pas Les contrats Un autre usage des rênes |
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